Le texlab met en avant ses utilisateur·trices

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Découvrez celles et ceux qui sont passé·es par le texlab !

Depuis l’ouverture du Texlab en 2019, de nombreuses personnes ont pu utiliser les machines de l’espace de prototypage : le métier à tisser, la brodeuse, la scan&cut, la presse à chaud, les machines à coudre… Et ce, grâce au soutien du Fonds européen de développement régional pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sur cette page (régulièrement mise à jour), nous souhaitons mettre en avant différent·es utilisateurs et utilisatrices, ainsi que leur projet : Asulae – Annick Broers – Collectif Muesli – Julia Camino – Vanessa Colignon – Yvonne De Grazia – Myriam Dehard – Vanessa Foladore – Perrine Gérard – Rachel Labastie – Alexandra Masset – Elisa Maudoux – Michel Petiniot – Pinkjeez – Pupa – Héloïse Rouard – Estelle Saignes – Arthur Vanneste – Athanasia Vidali – Maria Vita Goral – Barbara Wolfs – …

Annick Broers

Annick Broers est architecte d’intérieur, plasticienne et sculptrice.

Son projet mené au Texlab visait à intégrer des végétaux dans son tissage. La singularité de son travail tissé réside dans le fait que la trame n’est pas constituée de fils, mais d’herbes et brindilles séchées. L’image a été réduite à 2 couleurs afin d’obtenir un contraste maximal entre le fil blanc du métier à tisser (chaîne) et le matériaux végétal (trame).

Pinkjeez

Julien Moermans (Pinkjeez) est tuft designer. Il utilise des matières écoresponsables dans ses créations de tapis, petit mobilier, chaises, oeuvres murales,…

Sa venue au Texlab lui a donné l’occasion d’utiliser la machine à coudre pour matières épaisses et de créer un matelassege sur ses pièces. Cela lui a permis de mettre en forme et donner du volume à son tuft pour ensuite l’utiliser dans le garnissage de petit mobilier. Il a également utilisé la brodeuse pour apposer son logo sur son mobilier.

Asulae

Derrière la marque Asulae se cache Flaviano Sangiorgi. Le styliste de 25 ans a lancé sa marque il y a deux ans, en parallèle à ses études.

Le jeune créateur s’est récemment fait repérer sur les réseaux sociaux pour finalement se retrouver à la Fashion Week de New York, le 9 septembre, où il présentait sa collection automne-hiver 2023/2024.

Il y a quelques semaines, on le rencontrait au Texlab pour l’aider à concevoir des écussons brodés de son logo, à aposer sur la collection.

"Asulae est une marque streetwear de luxe. Un style minimaliste prenant l’inspiration dans le sud de l’Italie. Des vêtements oversize et androgynes."

Flaviano Sangiorgi

Julia Camino

Julia Camino est le nom de l’agence de management et booking d’artistes fondée par Maureen et Damien. Ils sont venus au Texlab en équipe afin de broder une petite série de casquettes “Bad hair day good music”, mises en vente sur leur e-shop.

Le Texlab est équipé de deux cadres pour casquettes, ce qui permet d’anticiper la mise en cadre de la casquette suivante, pour aller encore plus vite.

"C'est la casquette que tu portes quand tes cheveux ne t'écoutent pas et font n'importe quoi (ou quand ils se sont carrément tous barrés)."

Julia Camino, Management & Booking Agency

Héloïse Rouard

Héloïse Rouard, artiste et autrice, mène actuellement des recherches sur un thème qui la fascine : la sirène. Symbole de liberté et de séduction, c’est aussi un personnage très puissant.

Après un premier voyage de recherches en Italie, à Sorrente (connue pour être la ville d’origine des sirènes qui avaient tenté d’ensorceler Ulysse), Héloïse a poursuivi sa démarche artistique en se rendant à la “Mermaid Parade” (Parade des Sirènes) de New York, en juin passé. Cet évènement annuel qui vise à célébrer le début de l’été a rassemblé plus de 3000 personnes dans les rues de Coney Island. Les participant·e·s y incarnent leur propre perception de la sirène.

L’artiste est venue au Texlab pour réaliser sa pièce unique. Son accompagnement au Texlab lui a permis de découvrir les étapes de l’étude du modèle jusqu’à la confection et puis, en touche finale, la broderie basée sur un dessin de sirène réalisé par une petite fille de 6 ans.

Pupa

Pupa est wall designer. Dans le cadre du crowdfunding qu’elle a mené pour le lancement de sa nouvelle marque de papiers peints et d’accessoires, elle voulait proposer différentes contreparties dont des patchs brodés sur base de ses illustrations.

Sa venue au Texlab lui a permis de prototyper et découvrir la technique de la broderie, de tester différents motifs et couleurs, de prendre conscience des contraintes liées à la traduction d’un fichier d’illustration vers un fichier de broderie, et donc d’optimiser ses illustrations pour pouvoir, par la suite, les faire produire en série.

"Je ne pensais pas que l’univers de la broderie était si complexe. Je suis contente de l’avoir découvert à travers une série de tests au Texlab !"

Pupa

Barbara Wolfs

C’est avec son projet d’exposition Borders que l’artiste textile et visuelle Barbara Wolfs est venue au Texlab. Elle y a réalisé deux projets: le premier “Brussels Diversity”, construit en collaboration avec Karim Douieb (Jetpack.AI), une broderie représentant la ville de Bruxelles, où chaque point représente 100 personnes localisées par quartier, et dont chaque couleur représente une origine ethnique différente. Le résultat propose une explosion de couleurs, montrant la richesse de la diversité culturelle de nos villes. Ce projet a été fastidieux et minutieux ; il a demandé beaucoup de tests et d’apprentissages avec la brodeuse et son programme. La confection du projet final aura duré deux journées complètes sur la brodeuse.

Le second projet s’intitule “When borders become walls”, un drap blanc sur lequel Barbara Wolfs a cousu des reliefs avec l’ancienne technique de la broderie en blanc. Ce drap dévoile, par jeu d’opacité et de transparence, toutes les frontières qui se sont matérialisées en murs (de béton ou de sable) ou en grillages, contrastant avec l’apparente liberté de mouvement mondiale ou encore nos frontières européennes devenues presque invisibles.

"J'ai choisi la ville de Bruxelles, qui parle aussi bien au niveau national qu'international, parce que j'y ai vécu et que c'est sa diversité culturelle que j'appréciais particulièrement. Je voulais la traduire au travers de cette broderie colorée. Qu'elle attire le regard du visiteur, pour qu'il ait peut-être envie de comprendre ce qui se cache derrière cette explosion de couleurs".

Barbara Wolfs

Le Texlab, c’est... Un lieu dédié à la recherche et à la création textile, Un accès à des machines numériques de pointe, Un accompagnement professionnel, Un lieu où il fait bon d’échanger idées, savoirs et savoir-faire.

Elisa Maudoux

La designer textile Elisa Maudoux fréquente le texlab depuis son ouverture. Au fil des dizaines de sessions qu’elle a réservée, elle a pu mettre en œuvre plusieurs projets. Elle a exploré la possibilité de recréer un processus d’impression en quadrichromie au travers du tissage : en choisissant des fils dans des gammes de cyan, magenta, jaune et noir et en jouant avec l’échelle, elle a réalisé des tissages flous quand on les regarde de près et qui se révèlent quand on s’en éloigne. Elle a également faire des recherches sur le déploiement d’un tissu en 2D qui peut passer en 3D grâce à un système de coupe, mais aussi des propositions artistiques sur des tissages en recto-verso sur la notion de frontière (notamment pour l’exposition Borders en 2023).

Maria Vita Goral

L’artiste Maria Vita Goral a utilisé la brodeuse dans le cadre de son projet d’exposition “Perles Universelles”. Elle a réalisé une broderie miniature de son œuvre grand format exposée sur le Pont de Fragnée.

En parallèle, elle a exposé ses productions à la galerie Les Drapiers.

Myriam Dehard

Myriam Dehard est venue une demi-journée au texlab, pour utiliser le métier à tisser. Le textile fait partie des matériaux de prédilection de cette artiste pluridisciplinaire qui souhaitait en apprendre davantage sur une technique méconnue et difficile d’accès : le tissage jacquard.

" Un instant de magie, guidé par une virtuose! Le texlab est un petit coin de paradis où l'accueil est humainement fantastique ! "

Myriam Dehard

Perrine Gérard

Perrine Gérard est venue au texlab pour la mise au point de ses modèles de culottes et brassières de sa marque de lingerie Mata Hari. Elle a donc utilisé plusieurs services et machines : la brodeuse, la confection du patron ainsi que les machines à coudre.

Yvonne De Grazia

La plasticienne Yvonne De Grazia utilise des images en basse résolution glanées sur internet pour leur donner une valeur et une matérialité nouvelle. Elle accentue les effets de couleurs aléatoires générés par la compression des images numériques dans les transpositions textiles qu’elle réalise sur le métier à tisser jacquard du texlab.

Pour les deux journées de travail sur ce projet, Yvonne De Grazia a bénéficié d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Vanessa Foladore

La designer d’objets Vanessa Foladore (dont la marque est Ulle Von Folador) a eu l’idée de concevoir un tapis en polyester alvéolé en PET d’un fabricant scandinave. Avant l’étape de production, elle a sollicité le texlab pour une mise au point technique de son modèle. Au texlab, Fanny l’a aidée pour la confection du patron ainsi que pour le travail sur machine à coudre. Elle a réalisé un prototype à l’échelle 1:2 avant de confier la confection à l’ETA Val du Geer. Les deux journées passées par la designer au texlab ont été soutenues par une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

“Avec mon tapis Terre-à-terre, mon intention est de réaliser un objet de décoration qui procure des sensations tactiles et visuelles fortes. Un tapis qui a un pouvoir de relaxation et de sérénité, une sorte d’objet magique, un véhicule immobile. Une invitation à se poser sur la terre.”

Vanessa Foladore

Michel Petiniot (Créahm)

Michel Petiniot (Créahm) est venu au texlab pour traduire en tissage une de ses œuvres emblématiques. L’originalité a été de peindre les fils de chaîne en zones diffuses de couleurs similaires pour se rapprocher au plus près de ses peintures. Le fil de trame était noir et utilisé pour créer le dessins qu’il trace au marqueur.

Alexandra Masset

La créatrice Alexandra Masset recourt régulièrement aux services du texlab, et plus particulièrement, à ceux de la brodeuse. Avec sa marque Alexandra M. Créations, elle réalise de petites broderies, déclinées en bijoux ou en écussons, au gré de son imagination, de ses inspirations et des saisons.

Le passage de la broderie manuelle à la machine, le prototypage, l'automatisation de certaines tâches, une production raisonnable. Une véritable aubaine pour développer mon activité au début ! Fanny est toujours ouverte aux échanges. Elle n'hésite pas à donner son avis, me prodiguer des conseils ou m'orienter selon mes besoins. Cela est vraiment appréciable.

Alexandra Masset

Rachel Labastie

J'ai réalisé ces tapisseries en fil de laine et de coton rouge et brun. Les formes sont inspirées par l’intérieur d’un corps humain, dont les organes transformés évoquent des plantes poussant « organiquement » à l’intérieur des terres. Jeu de miroir et de métamorphose nous rappelant notre place fragile, vivante et éphémère au monde.

Rachel Labastie

Rachel Labastie est venue trois journées complètes pour utiliser le métier à tisser. Elle a bénéficié d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour ce faire.

Arthur Vanneste

Jeune entrepreneur, Arthur Vanesse est venu travailler au texlab sur l’identité visuelle de la personnalisation de ses sweats HISAE.

Il a utilisé la brodeuse mais aussi la scan&cut et la presse à chaud (“sublimation”).

Vanessa Colignon

Vanessa Colignon a expérimenté le tissage autour du tartan (traditionnellement tissé en laine) avec un matériau végétal, le lin, qui a une place de choix (au côté du chanvre) dans sa marque Design for Resilience. Il s’agit d’une première étape pour le développement de la gamme de produits de la marque dans le futur.

Vanessa Colignon a bénéficié d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles et est venue travailler cette technique durant deux journées.

Collectif Muesli

Les plasticien·nes du collectif Muesli (Louis Darcel, Hannah de Corte et João Freitas) ont réalisé sur le métier à tisser jacquard du texlab un support textile dont les motifs et les fils de compositions diverses réagiront à un indicateur d’humidité pour créer une œuvre d’art en perpétuelle transformation.

Ce travail a pour vocation d’être tissé industriellement, le collectif s’est entouré de la designer textile Estelle Chatelin pour le suivi de production.

Ce projet a été soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le collectif est venu trois journées.

Estelles Saignes

Les tapisseries réalisées par Estelle Saignes ont été l’objet d’expérimentations sur la texture, le fil, la couleur. Elles ont pour vocation de s’intégrer à une série d’oeuvre en cours. Estelle Saignes a préparé son projet sur son métier à tisser manuel à 16 cadres personnel, ce qui lui a permis de maîtriser le résultat obtenu lors du prototypage jacquard et d’étudier les mélanges optiques colorés produits par les mélanges de fils en amont de sa réservation au Texlab.
La série d’oeuvres réalisée au départ de cette inspiration graphique et conceptuelle sera exposée en 2023. L’artiste et designer textile Estelle Saignes a bénéficié d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour deux journées au Texlab.

Les fichiers numériques ayant servi à la production de mes tapisseries sont des images satellites de sites de cartographie où des nuages ont été photographiés avec leurs ombres suspendues au-dessus d'une région du Canada avec de nombreux lacs. Ces lacs ont été pollué délibérément afin de satisfaire à une recherche scientifique. Bien que controversée, l’expérience a confirmé les problèmes majeurs induits par l'activité industrielle, minière, agricole, le changement climatique et à les prévenir.

Estelle Saignes

Athanasia Vidali

Les connaissances vastes de Marie m'ont permis de tester des nouveaux matériaux et ainsi ouvrir de pistes nouvelles pour mon travail. Récemment, grâce au soutien technique fourni par texlab Liège, j'ai commencé à expérimenter des petits textiles tissés avec des cheveux humains. Dans ce processus, un modèle numérique guide les fils tandis que la main démêle et passe les cheveux un par un, ligne par ligne. Pour ce travail, j’ai commencé à rassembler des cheveux provenant de personnes qui acceptent de me les donner et de se faire photographier, pour permettre de tisser leur portrait en utilisant leurs propres cheveux. Ce portrait tissé par un autre peut-il être considéré comme un autoportrait ? Puisque le matériau utilisé provient de la personne elle-même...

Athanasia Vidali

L’artiste-plasticienne Athanasia Vidali est venue au texlab réaliser des tissages à partir de cheveux et de crins de cheval.

LE TEXLAB

CONTACTS

Marie Beguin
Chargée de projet / Design textile
marie.beguin@walloniedesign.be

Fanny Van hammée
Chargée de projet / Confection
fanny.vanhammee@walloniedesign.be

04 229 27 75

www.texlabliege.be

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